Celui qui nous accèpte

« À la louange de la gloire de sa grâce, par laquelle il nous a fait accepter dans le bien-aimé » (Éphésiens 1:6, LSG).

Si vous avez déjà demandé un prêt bancaire, un emploi ou une admission dans votre université préférée, vous savez à quel point il est satisfaisant d'être accepté. Nous voulons tous être acceptés par nos pairs, nos parents, notre famille, nos professeurs, nos conjoints. L'acceptation donne un sentiment d'estime de soi.

L'acceptation est l'essence même de l'évangile. En Christ, nous sommes aimés inconditionnellement et pleinement acceptés. L'illustration la plus puissante de l'acceptation divine est l'histoire du fils prodigue (voir Luc 15 :11-32). Perdu, sans amis, sans le sou, sans abri, affamé et solitaire, le prodigue est finalement "revenu à lui-même" (Luc 15:17, NKJV). Espérant au moins être accepté comme l'un des « serviteurs à gages » (verset 19), il a mémorisé son discours de repentance et est revenu sur ses pas pour retourner chez son père et chez lui. Les bras tendus du père, son baiser paternel, la robe, les sandales, la bague et la fête entraînante, tout énonça un mot électrisant, "Accepté!"

Nous avons tous été des prodigues dans nos propres pays lointains. Affamés, perdus et désespérés, nous aussi avons essayé de survivre avec de la nourriture pour les porcs. Mais quand nous venons à nous-mêmes, nous pouvons être sûrs d'être acceptés avec amour. Le jeune prodigue, bien que repentant, était toujours sale, affamé, sans le sou et dans le besoin lorsque son père aimant l'a embrassé, sale comme il l'était ! Et c'est ainsi avec nous. La mort par procuration et la vie parfaite de Christ nous ont fait accepter devant Dieu. Ce n'est que dans le Bien-Aimé qu'il y a acceptation. C'est la justice de Christ qui nous fait accepter. Ce joyau exquis dit tout : « Et toute âme qui demeure en Christ et a Christ demeurant en elle, est aussi chère à Dieu que l'est son propre Fils bien-aimé. Accepté dans le Bien-aimé, Il est l'objet des tendres soins du Père. --Signs of the Times, 10 août 1891.

Ma prière aujourd'hui : Seigneur, merci de m'aimer et de m'accepter dans le Bien-Aimé. Amen.🙏🏼