Cette métaphore du mari décrit de la manière la plus appropriée la relation de liaison entre le Christ et son peuple. À plusieurs reprises, le motif mari-femme est utilisé dans les Écritures pour illustrer l'union inséparable entre le Christ et son église.
Trois prophètes de l'Ancien Testament - Esaïe, Osée et Ézéchiel - illustrent de manière éclatante l'amour suprême de Dieu en tant que véritable mari. Ils le décrivent comme un don de soi, un pardon et une volonté de restaurer la relation brisée entre lui et son peuple. Israël s'est comporté comme une épouse infidèle. Par leur infidélité, le peuple de Dieu avait rompu sa relation avec Lui. La volonté d'Osée de reprendre son épouse infidèle et de la restaurer à son ancien statut illustre la volonté du Christ de pardonner à son peuple et de lui rendre la faveur divine. Bien qu'Israël ait abandonné son «mari», il a promis de la ramener à lui et de redevenir son mari.
Jean le Bien-Aimé, dans sa vision apocalyptique, a vu l'église à la fin du grand point culminant des âges - non pas comme une épouse laodicéenne défectueuse et rebelle, mais comme «une épouse ornée pour son mari» (Apocalypse 21: 2) . Tout comme une épouse dans son rayonnement est prête à rencontrer son époux, l'église sera prête à rencontrer son mari qui s'est donné pour elle. Ensuite, il la «présentera joyeusement à lui-même comme une église rayonnante, sans tache, sans ride ou sans autre défaut» (Ephésiens 5:27). «Dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testament, la relation conjugale est employée pour représenter l'union tendre et sacrée qui existe entre le Christ et son peuple, les rachetés qu'il a achetés au prix du Calvaire.« Ne craignez pas », dit-il; «ton créateur est ton mari; le Seigneur des armées est son nom». "- Réflexions du Mont de la Bénédiction, p. 64.
Ma prière aujourd'hui: Seigneur, en tant que mari aimant, tu as promis de me pardonner et de me racheter dans la miséricorde. Merci pour un tel amour alors que je suis indigne. Amen.